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> Réalisation de pompons

Règles d'or pour la réalisation des pompons

Pour confectionner les animaux pompons il vous faut, tout d’abord, consulter la confection des bases de montage que voici :

Les moules    La laine    La ligature    La couture    La coupe    La tonte    Les attaches    Les finitions

Les moules en carton

Les animaux se fabriquent à partir de moules en carton. Il faut donc commencer par préparer le ou les moules nécessaires pour chaque animal. Ces moules doivent être suffisamment solides et rigides pour que les multiples enroulements de laine ne les déforment pas. Comme il serait trop dur de découper aux ciseaux du carton très fort, nous vous conseillons de les faire en carton plus léger et de superposer en les collant 2, 3 ou même 4 épaisseurs de la même forme (c’est à dire autant qu’il est nécessaire pour obtenir une forme rigide)

A l’aide du papier calque, relever le dessin du moule. Le décalquer sur le carton ou, mieux, coller le calque sur le carton et découper les deux ensemble. Pour bien découper la fente centrale, faire une entaille, ce qui est bien plus facile que de percer le carton. Utiliser ce premier découpage pour tracer tous les suivants, en le posant sur la feuille de carton et en tournant tout autour avec le crayon.

Veillez à ce que, dans chaque découpage, la fente permettant le découpage central soit placée à un endroit différent, et à ce qu’elle soit en biais par rapport à la fente centrale.

Coller les cartons les uns sur les autres en veillant à les superposer soigneusement.

Il faudra environ 4 épaisseurs pour les petits moules, 5 pour les moyens et 6 pour les plus grands et surtout pour les plus étroits. Cela, évidemment, dépend de l’épaisseur du carton utilisé.

On voit que chaque moule est muni à ses extrémités d’une partie évasée destinée à retenir les enroulements de la laine et qu’il est évidé d’une fente centrale d’autant plus large que le moule est plus grand. Il ne faut jamais réduire la largeur donnée pour cette fente.

Le travail de la laine

Ce travail est le même pour tous les animaux.

Commencer par couper 2 morceaux de ficelle , chacun d’une longueur égale à une fois et demie celle du moule. Les nouer à chaque extrémité du moule avec un nœud à 2 boucles qui se dénouera facilement, telle la rosette que l’on fait pour nouer les lacets de chaussures. Commencer les enroulements de laine en travaillant avec 1, 2, 3 ou même 4 brins comme il est dit plus haut.

Pour faciliter le passage dans la fente centrale, faire de petits pelotons, que l’on renouvellera aussi souvent que nécessaire.

Partir d’une extrémité, contre la partie évasée, aller à l’autre extrémité et revenir au point de départ. Recommencer autant de fois que cela est nécessaire. Bien entendu, on ne doit pas enrouler les parties évasées qui ne sont là que pour retenir les enroulements.

Ne pas serrer les enroulements sur le carton qui se déformerait, surtout sur les grands moules ou lorsqu’ils sont longs et étroits. Les enroulements doivent être très épais, encore plus épais dans les parties larges que dans les parties étroites. Il faut veiller à ce qu’ils ne s’amincissent pas aux extrémités.

L’enroulement terminé doit accentuer la forme du moule.

Avant d’entreprendre la confection d’un premier animal, nous vous conseillons de faire un essai au préalable en utilisant n’importe quel reste de laine (même des laines de différentes grosseurs et couleurs). Cet essai permettra de mieux comprendre comment réaliser les enroulements, de procéder à la ligature, et aussi de s’exercer à la dernière opération (la plus délicate) qui est la tonte (cette opération sera expliquée dans les paragraphes suivants).

Ces essais ne seront d’ailleurs pas perdus. Ils seront même très utiles car ils constituent d’excellents « époussetoirs ».

La ligature

L’enroulement étant jugé suffisant, faire la ligature.

Dénouer les 2 ficelles des extrémités du moule et les attacher l’une à l’autre, par-dessus les enroulements de laine en nouant un des brins de chaque extrémité sur chaque face du travail et en ne serrant que modérément. Les enroulements sont ainsi entourés par la ficelle.

La couture

Couper un morceau de fil électrique (dont la grosseur sera indiquée pour chaque animal) d’une longueur suffisante pour que les 2 extrémités du fil se croisent sur une des faces du travail.

Enfiler ce fil électrique dans les extrémités de la fente centrale du moule et les croiser. Prendre une aiguille longue, enfilée de coton ou de fil de lin, et coudre ensemble ficelle et fil électrique des 2 faces, ceci d’un bout à l’autre du travail et à travers les enroulements.

Cette couture doit être très serrée pour bien maintenir ensemble ficelle, fil électrique et laine et pour que le tout soit très solide et forme un bloc. On peut refaire cette couture en sens opposé pour revenir au point de départ, ce qui consolidera le tout.

La coupe

Prendre des ciseaux bien aiguisés, à lame fine autant que possible, et tailler toute l’épaisseur de la laine sur les deux bords du moule.

Sortir très doucement le travail par la fente centrale.

La tonte

Il ne reste plus qu’à donner à l’animal une forme plus rigoureusement proche de son véritable aspect et ceci se fera par « la tonte ».

Quand le travail est sorti du moule, il faut à l’aide de ciseaux, retailler l’ensemble de l’ouvrage pour achever de donner à l’animal sa silhouette caractéristique.

En effet, les brins de laine sont souvent trop longs, particulièrement sur les côtés car les derniers enroulements sont forcément plus longs que les premiers. Mais on apprend très vite à évaluer l’épaisseur de laine nécessaire.

Pour chaque animal, un dessin de chaque pièce de son corps et un dessin de l’allure générale aidera dans ce travail. Mais il y a bien sûr, une part d’initiative personnelle.

Nous vous conseillons d’étudier attentivement les photographies et croquis joints aux explications, au besoin des documents des mêmes animaux, voir même des animaux vivants, ce qui permet de varier leurs attitudes et ceci particulièrement lorsqu’on doit en faire plusieurs de la même espèce.

Les attaches

Lorsque l’animal est constitué de plusieurs parties (ce qui est presque toujours le cas), il faut fixer ces parties les unes aux autres par des ligatures solides, faites en prenant, avec l’aiguille à coudre, les armatures en fil électrique de chacune des 2 parties.

Les finitions

Suivant les cas, tous les becs, touts les oreilles seront tricotés ou crochetés, soit taillés dans la feutrine, du cuir ou du plastique.

Puis on y ajoutera les yeux. Les yeux en verre pour animaux sont vendus les 2 yeux montés sur un fil de fer. Pour faciliter la pose : couper ce fil de fer au milieu de sa longueur à l’aide d’une pince coupante, replier le bout pour former une boucle, introduire entre les brins de laine et coudre sur le fil électrique central de la tête. Les yeux de plastique, eux, se présentent un par un, ils sont munis d’un petit support . Ils seront donc simplement collés à l’aide de colle forte dans l’épaisseur de la laine.

Il en sera de même pour les nez en feutrine ou en plastique, ainsi que pour les moustaches en fil de pêche.

Le fil de pêche sera choisi assez gros pour être bien visible. Il est vendu en bobine et reste enroulé une fois débobiné ; il suffit de le tremper dans de l’eau chaude et de le laisser sécher droit pour qu’il garde cette position et fasse de belles moustaches.

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